vendredi 1 juillet 2011

Causerie du dimanche 3 juillet

La Causerie du dimanche
Quand les générations se rencontrent, échangent et discutent…

Comment un étranger conçoit-il la réalité que nous vivons actuellement? Telle est la question que nous nous posons à chaque instant, dès que nous observons nos congénères agissant de manière à nous faire vilipender.
Pour élucider la question ou tenter de le faire, nous vous invitons à participer à notre Causerie du Dimanche, ce 3 juillet à Delmas 65, Impasse Orchidée #13 à compter de 3 heures 30. Nous sommes heureux de recevoir deux personnalités étrangères ayant vécu en Haïti depuis plus d’une décennie :
Philippe Allouard (Français) est actuellement directeur d’Internews en Haïti, une ONG américaine qui œuvre depuis plusieurs années au renforcement de la capacité des médias en Haïti. Suite au tremblement de terre de l’année passée, Internews a mis sur pied un programme d’information humanitaire Enfòmasyon Nou Dwe Konnen, que vous avez certainement l’habitude d’écouter. Après avoir travaillé au FNUAP, il dirige maintenant un Staff de plus de 30 personnes dont la grande majorité est jeune.
Eric Calpas (Guadeloupéen), après son doctorat en sociologie à Sorbonne, il s’est investi dans la résolution de conflit pour les Nations Unis en Haïti. Après quoi, il s’est consacré à renforcer une ONG locale (QIFD-HAITI), qui travaille au renforcement des capacités des communautés vulnérables dans le pays. Suite au séisme, son organisation a pu assister des centaines de sinistrés grâce aux dons de kits et autres formes d’accompagnement dans les camps à Port-au-Prince et à Léogane. Il entreprend actuellement une levée de fond, afin de façon symbolique de contribuer à la reconstruction des villes dévastées au Japon suites aux récentes catastrophes naturelles successives.
Ces deux personnages auront brièvement à nous parler de leur parcours avant d’arriver en Haïti, leur constat et les perspectives d’avenir. Ayant tous deux travaillé avec des jeunes universitaires, le débat va se concentrer davantage sur leur compréhension de la jeunesse haïtienne. Comment comparent-ils notre réalité à celle de la jeunesse française ? Alors que nos regards sont portés vers des cieux plus cléments, qu’est ce qui pourrait intéresser un étranger ici, jusqu’à y consacrer sa vie ? Les jeunes haïtiens ont-ils tendance à trop idéaliser ? Sont-ils victimes d’un complexe d’infériorité ?
Toutes les interrogations qui peuvent vous bruler pourront être adressées à ces deux personnages, qui seront ouvertement disposés à vous répondre.
Nous vous attendons, soyez à l’heure !!!